Notre voyage à l'autre bout du monde, Australie & NZ

24 heures de vol plus les escales, ca fait pas mal de temps.

Après 3 heures de vol de Wellington à Sydney, en survolant l'ile du nord puis celle du sud par grand beau temps,

arrivée à Sydney avec contrôles renforcés

, et 3 heures d'attente pour découvrir l'A 380, bien mois bruyant que les précédents avions, et aux sièges plus confortables. 14 heures non stop, soit  un peu plus de 12.000 km mais loin des hublots, nous n'avons rien vu. Puis arrivée à Dubai avec encore 3 heures d'attente pour rejoindre Frankfort 7 heures plus tard. Cindy et Séb nous attendaient pour nous amener chez Opa avec 1 degré de température, le grand choc pour nous, plus important que le décalage horaire ...

Ce matin, réveil avec les toits soupoudrés de neige en allemagne. Retour à la maison jeudi soir. Restera à Ellen de trier les plus de 1000 photos prises avec son appareil, quant à moi, ce blog se termine (bien que je le relirai pour corriger les fautes, ajouter qq photos et me souvenir des lieux, car changer tous les jours de place, fait que je mélange un peu.)

Merci pour les commentaires faits tout au long de notre  séjour.

La boucle est  bouclée avec la photo de l'arrivée

.

Je voulais commencer par  le chouette voyage en ferry entre  les 2 îles, mais arrivé  à  l' hôtel à Wellington, ns decidames de ns offrir un petit resto. Nous ns souvenions avoir aperçu un Hipopotamus il y a 3 semaines et trouvions que c'était une bonne idée pour se remettre ds le bain français. L'entrée, le bar était plutôt chic et on ns indiqua la partie resto au troisième étage. La aussi plutôt très bien. En nz l'hippo est classe  ... on s'est dit. En fait cela n'avait rien à  voir et ns étions ds peut être le resto le  plus chic de la capitale ! Somelier français ainsi que le maitre  d'hôtel et 2 autres serveurs. Un repas  (ns tairons le prix ) excellent avec des vins à la hauteur et des desserts succulents. Et vue sur la rade de Wellington. Pour  les savoyards, le sommelier qui a travaillé à  Talloire  chez le père  Bize conseille de l'Apremont de chez Masson, le meilleur qu'il connaisse. Avons pas osé prendre des photos  des plats ...

Au moins si l'avion tombe on aura bien fini !

A part ça 3 heures de traversée ds une mer  d'huile. 

Pour l'Australie et Sydney  (une ville ds laquelle ns ns verions bien vivre) du positif hors certains accents impossibles et le bruit des clients ds les  restaurants  ! Les araignées tueuses qui obligent même à  Sydney à vérifier le fond de nos chaussures le  matin avant de les  chausser !

Pour la Nouvelle Zélande :

Les plus : Dans le desordre. La population , sa disponibilité et son sens de l' accueil simple et chaleureux. Les paysages sauvages et contrastés, le  Mont Cook,  les glaciers à  deux pas de la mer, les sources chaudes pour se baigner et les plages immenses ou il n'y a personne les motels très bien équipés. Le nombre incroyable de toilettes publiques partout,  même au détour d'un chemin de randonnée à  3 heures de la route, et évidemment très  propres.  La boite automatique de la quasi totalité des voitures, le mariage très réussi d ' Emmanuelle et David, avec en plus la rencontre des néo calédoniens, tahitiens et néo zelandais.  Le saumon  et les whitebait succulents. Les Flat white  (café au lait avec des dessins : fougère, tulipe, coeur, arbre de Noël.) L' aménagement des chemins de randonnées. Les routes étroites mais en bon état. Les resto et le vin, les fish and chips de qualité. Le musée d ' Auckland  et le  Te Papa de Wellington. Le temps beau et chaud 90 % du temps ce qui est rare paraît il ici même l'été. Et bénéficier de l'été en hiver sans alimenter la cheminée ou dégager la route. Les plans de villes donnés systématiquement à  l'accueil des hôtels avec oralement  des infos pratiques et les coins à  découvrir. La présence  de points d' informations touristiques mêmes dans des villages. 

Les moins : Les sandflies (moustiques redoutables ), le soleil bien plus nocif qu'en Europe,  l' incitations à dénoncer les "offences" la même signification  qu ' en français, c'est à  dire les incivilités quelles quelles soient. L'utilisation abusive des superlatifs pour inciter à visiter des endroits pas si formidables que ça. Passer une nuit avec un ronfleur (il paraît qu'il y en avait un autre ... mais je ne l'ai pas entendu  !) L'absence de matchs de Rugby à  voir (c'était la trêve) Les CRITIQUES  que je subis sur le temps passé à  alimenter ce Blog  !

Ce qu'il faut accepter : les millions de virages à négocier, rouler à  gauche. Accepter ce que provoque la nature avec ses tremblements de terre et ses conséquences comme  à  Christchurch qui nous a impressionné par l'ampleur de ces chantiers en cours après 3 années et tout ce qui reste à  faire pendant plusieurs années encore  pour supprimer ces cicatrices.  

Peu de km séparent nos deux "villes" donc ns prenons des chemins (tortueux) et un peu décevants car si ils suivent le bord des fjords, on ne  voit que très rarement l'eau cachée par une végétation dense. Quelques criques sympas qd même.

Arrivée à  Picton d'où partent les ferries pour Wellington ainsi que les cargos chargés de bois.

Nous rendons notre voiture Kia Magen tissu,  sorte de Ford Mondeo  avec coffre, en la laissant ouverte  les clefs ds la boîte à gants suite aux consignes de l'agence. La confiance  règne  ! Nous aurons parcouru 3658   km dans le sud et en tout 5997 km en ajoutant le nord. Rectification pour la Toyota, le calcul fait par mon assistante était erroné, elle n'a bue que 6,9 l aux 100 ce qui est très raisonnable vu le type de parcours.

Comme  prévu nous repassons par la route des  vins pour visiter le musée du vin  à Blenheim,

 mais  arrêt en route pour découvrir les marais salants et l 'usine qui  raffine le sel.

 Puis visite  d'un vignoble recommandé par David.

Il n'avait fait que la partie dégustation  mais nous conseillait de tester la  table. Notre esprit de sacrifice fut récompensé par un excellent repas accompagné de vins du cru. Il est prudent  de réserver et de bénéficier ainsi d'une table ds un jardin fort agréable.

30 euros par personne avec vin dessert et café

, très  correct quand on voit qu'ils vendent pour emporter du rosé à  30 euros ! Tous les vins nz sont onéreux.  Ils exportent bcp vers le Japon et la Chine ceci explique cela ! Idem pour les vins de Savoie que les touristes achètent à  des prix déraisonnable  (ils ne connaissent pas le Jurancon) Ellen  voulait une voiture assortie à  son pantalon  ... ce qui fut fait avec la même  Mustang que Steve Mc Queen !

Arrivée à  Havelock  (Capitale mondiale de la moule )  dans  un hôtel (encore recommandé par David ds un très joli cadre). Tenu par une  anglaise fan de Johnny  Wilkinson et de Beckham. Et elle  adore Richie McCaw  ! Là  elle a perdu des points.

Visite du port de plaisance à  19h. C'est la pleine saison,

il fait beau et bon, et il n'y a personne sur la jetée. Le contraire de Cap breton ! Si nous croisons 2 personnes qui nous saluent. Ellen est au théâtre ( petite salle) voir une pièce comique apparemment) Mon niveau d'anglais me pousse à  ne pas la suivre. 

Le compte à  rebours a commencé, plus que 3 nuits en nz. Pensons rentrer à St Jean le 23 ou 24.

Je pense avoir oublié de parler des sandflies  ! Une sorte de moustique Nz dont j'ai été moins victime que mes compagnons de route mais qui ont une particularité peu ordinaire. Ils peuvent piquer sur tout  le corps, mais choisissent plutôt les chevilles (même à travers les chaussettes) mais contrairement aux moustiques, les "douleurs" disparaissent  ... puis reviennent ds les jours suivants sans qu'il y ait d'autres attaques avant de disparaître et de revenir  ! Le bonheur des commerçants qui vendent des produits pour les chasser et d'autres pour diminuer les démangeaisons. La protection contre le soleil est aussi  indispensable, il "pique" plus que chez ns. A cause du trou ds la couche d'ozone, ce qui fait que la NZ à  le triste record en matière de cancers de la peu. 

Aujourd'hui, point de sandflies, mais une rencontre  avec  deux baleines en pleine mer.

Un spectacle surprenant qui imposa le silence à  la trentaine de personnes présentes sur le catamaran. Un saumon dégusté au retour ( le meilleur du monde encore une fois  ...) Ils sont aussi modestes que bons rugbymen  !

Après nous être assurés que Vero et Jean-Bé avaient bien embarqués dans le  bon bus pour Christchurch, nous primes la route pour Kaikoura sur les conseils de David. Encore un long col à négocier en voiture et descente sur la cote Pacifique. De vastes plaines et coteaux consacrés à  la culture de la vigne et Ellen prit pas mal de doc car une visite d'un chai est prévue après demain afin de faire un compte rendu exhaustif au père d'Ellen viticulteur.

tout léger crachin  qq minutes et nous voilà partis réserver des places de bateau pour voguer au milieu des baleines demain.

Pour conserver la forme, marche de 2 heures sur les rochers au bord de l'eau

et remontée par une colline qui assurait une vue  magnifique sur les la baie et la côte escarpée.

Pizzeria pour terminer la soirée et confirmation à  l'hôtel que ns resterons une nuit de plus et il fera beau ...

Balade sur la plage à  Fossil Point 2 heures sur une immense plage déserte

(comme très souvent) et rencontre avec un phoque très passif. Boucle par la forêt pour revenir

On ne pouvait manquer "la + belle plage de Nz" Wharariki beach !

Une piste de plusieurs km en voiture puis 20 mn de marche pour la mériter Et un vent à faire satelliser la dernière coiffe  d'une  bigoudaine  de Benodet  ! Des rafales de sable qui pénétrait   dans tout  le corps et quand même une plage superbe avec quasiment personne. Pas de baignade malgré un si beau soleil. Un coin paumé ou une  jeune française tenait un café baba cool. 

Pour le petit Elliot : Pépé Jean-Bé s'est baigné dans la Takaka river pour se débarrasser du sable. Il a ensuite visité une micro centrale electrique le rajeunissant de 40 ans lui l'expert qui écrivit 2 bouquins sur le sujet vendus qu même à  5000 exemplaires ! 

Une longue journée de route de montagne qui n'en finissait pas et 29 degrés dehors ou le goudron fondait par endroits . 

Avons assisté dès le départ à une fête locale avec championnat de bûcherons

et de tondeurs de mérinos,  impressionnants de dextérité.  Puis très belle route le long de la  mer, baignade dans de l'eau à  24 degrés, et des plages à  l'infini avec souvent personne dans l'eau ou sur le rivage. 

Jean-Bé dit que les NZ vendraient des glaces à  des  esquimaux car avec trois fois rien ils se débrouillent pour vendre, mais quand même, proposer en vitrine de vendre du linge sale  !!!

Passage par le lac Brunner, la Mecque des truites disent-ils ... mais notre pêcheur ne pratique que dans des torrents ou elles semblent absentes !

Après un arrêt ds un garage pour masquer qq éraflures du pare choc, réparation gratuite chez un grand amateur de Rugby,  nous avons longé la mer de Tasmanieà Punakaki et admiré la côte dont les rochers ressemblait à  des pancakes. Puis petite rando toujours le long de la mer à Cape Foul wind pour apercevoir qq phoques.  

A Westport je pense organiser quand j'aurai du temps le championnat du monde de ricochets. En effet, un plan d'eau avant l'accès à  la mer parfaitement plat et surtout une plage de galets par millions, parfaits pour pratiquer cette activité sportive ( je ne dois pas être loin de mon record, un film le prouve)

Sans oublier toujours dans cette ville  le musée  de la laine, paradis pour  Ellen  ou j'ai découvert des machines à faire des chaussettes  !